Week 2 Recap

Les Dirty Birds signent une deuxième victoire de suite en prenant la mesure des Suisses Aguerris dans un match qui a rapidement pris l’allure d’un duel d’exécutions… et de revirements. Même si le score final ne montre pas l’écart réel du match, les Suisses ont offert une performance combative, poussant les Birds à rester agressifs jusqu’au quatrième quart.

Le début de rencontre est pourtant complètement à l’avantage de la défense des Suisses. Allan Kramer intercepte Félix Turgeon dès la première séquence, créant un rare moment de doute pour une attaque qui roulait à plein régime la semaine précédente. Mais les Aguerris ne profitent pas de ce cadeau : Lohan Biron vient voler le ballon à son tour et redonne immédiatement l’élan aux Birds.

À partir de ce moment, Turgeon reprend le contrôle du match. Il trouve Émile Poisson à répétition, notamment sur une série méthodique où Poisson capte trois passes consécutives avant d’inscrire le premier touché du match. Après un autre arrêt défensif, Turgeon frappe en profondeur avec Frédérick Cassin : un gain de 28 verges suivi d’un touché sur la séquence suivante. Dirty Birds 13, Suisses 0 — l’écart commence à se creuser.

Les Suisses répondent avec leur meilleure série de la première demie. Joel Therrien alterne passes courtes et courses improvisées, puis complète une séquence de 40 verges avec une magnifique connexion de 24 verges vers Allan Kramer. Mais au moment d’entrer dans la zone payante, Gabriel Largie lit parfaitement Therrien et retourne une interception pour un touché défensif. Un swing monumental qui porte le score à 19-0 et met les Aguerris dans un trou difficile à escalader.

La deuxième demie s’ouvre sur un regain de vie côté Suisses. Therrien court avec conviction, complète plusieurs passes clés et finit par rejoindre Christopher Kramer pour un premier touché offensif qui remet son équipe dans le match. Mais aussitôt revenus dans la rencontre, les Birds frappent fort : Turgeon démarre la séquence avec une passe de 19 verges à Poisson, puis garde le ballon sur une course de 26 verges pour marquer lui-même. C’est 25-6, et la pente redevient abrupte.

Les Suisses continuent pourtant de pousser. Therrien complète une série rapide qui se conclut avec un superbe attrapé de William Benoît pour un touché de 26 verges, ramenant le score à 25-12. Chaque fois que les Aguerris semblent trouver un rythme, Dirty Birds répond. Turgeon trouve Gabriel Largie sur une bombe de 44 verges pour un autre majeur, créant l’un des jeux offensifs du match.

La dernière tentative de remontée suisse est anéantie quand Émile Poisson — déjà intenable en attaque avec 90 verges et 2 touchés — ajoute une interception en défense pour sceller la rencontre. Les dernières séquences sont jouées de manière conservatrice, et les Birds ferment le livre sur une performance complète.

Dirty Birds
Turgeon termine avec 180 verges, 3 TD, ajoute un majeur au sol et dirige une attaque fluide malgré un début chancelant. Émile Poisson livre une prestation dominante avec 9 catches, 90 verges et 2 TD, en plus de l’interception qui tue le match. Cassin (44 verges, 1 TD), Largie (44 verges, 1 TD) et Laroche ajoutent tous des jeux clés. Défensivement, Jessy Daigle mène l’équipe avec 7 plaqués, tandis que Biron, Largie et Poisson collectent chacun une interception.

Suisses Aguerris
Therrien affiche une soirée mitigée : 153 verges, 2 TD mais 3 INT, tout en étant la principale menace au sol avec plusieurs courses décisives. Allan Kramer (47 verges), Christopher Kramer (27 verges, 1 TD) et William Benoît (38 verges, 1 TD) mènent l’offensive. En défense, les Suisses ont forcé un rare début chaotique chez les Birds, grâce notamment à l’interception d’Allan Kramer et à l’effort constant de Todd Martineau et Sébastien Landry.

PCP signe l’une des performances les plus dominantes de la saison en prenant la mesure des Gooners dans un duel où chaque possession semblait se terminer par un gros jeu… ou une interception. Le match commence avec un ton dramatique : dès la deuxième séquence défensive de PCP, Jean-Philippe Bourassa lit parfaitement une passe de Jake Rondeau, saute la trajectoire et retourne l’interception pour un touché. PCP prend l’avance 6-0 et ne la lâchera plus jamais.

Les choses se compliquent immédiatement pour les Gooners. Sur la séquence suivante, un mauvais snap provoque un sac dans la zone des buts qui donne un safety et ajoute deux points de plus pour PCP. L’attaque menée par Xavier Houle profite ensuite de ce momentum. Après une longue bombe de 40 verges vers Raphaël Laroche, Houle trouve Michael Petit pour un premier touché offensif. Les Gooners accusent alors un sérieux retard et n’arrivent pas à stabiliser leur défense.

La première demie devient rapidement une démonstration offensive pour PCP. Laroche et Petit semblent impossibles à couvrir : Laroche aligne les réceptions explosives, cumulant gains de 22, 9, 20 et 40 verges, tandis que Petit enchaîne les catches courts mais efficaces, souvent dans des moments clés. Benjamin Nolette ajoute aussi sa contribution, et Félix Laroche inscrit un touché sur un quatrième essai converti grâce à une exécution parfaite. À la mi-temps, PCP contrôle totalement le match grâce à un mélange d’efficacité aérienne et d’opportunisme défensif.

Les Gooners tentent bien de répondre. Après une interception de Jake Rondeau, Alex Blais prend le relais au poste de quart et réussit sa meilleure séquence du match en enchaînant plusieurs passes complètes à Hugues Bossé et Sydney Blais, avant de connecter avec Bossé et Raymond sur des jeux significatifs. Mais chaque petit succès semble immédiatement annulé par un revirement. Félix Laroche intercepte Blais, puis plus tard, J. Bolduc saute une passe et remonte le ballon jusqu’au bout pour un autre touché défensif de PCP.

La deuxième demie devient un véritable chaos offensif pour les Gooners, qui multiplient les interceptions malgré des flashs de production. Ils parviennent tout de même à inscrire deux touchés, dont un de Sydney Blais sur une belle séquence soutenue, et un autre de Xavier Raymond à la toute fin. Mais chaque fois, PCP répond en remettant la pression : passes rapides de Houle, gains au sol improvisés, et une connexion parfaite avec Petit qui semble toujours ouvert.

Le clou du spectacle survient en fin de match, alors qu’un échange d’interceptions se transforme en scénario surréaliste. Houle se fait intercepter par Alexandre Blais, qui retourne le ballon pour un touché défensif, donnant un rare « pick-six sur pick-six » après celui de PCP un peu plus tôt. Même dans leurs bons moments, les Gooners n’arrivent jamais à reprendre l’élan nécessaire pour menacer le résultat.

PCP termine finalement la rencontre en ajoutant un dernier majeur sur une passe de Michael Petit… vers lui-même, complétée derrière la ligne pour sceller le score. Un symbole parfait d’un match où absolument tout fonctionnait.

PCP domine sur tous les plans : Xavier Houle lance pour 220 verges et 4 touchés malgré quelques interceptions tardives. Raphaël Laroche brille avec 94 verges et 1 touché, Petit avec 60 verges et 2 touchés, et Nolette ajoute un autre majeur. Défensivement, c’est une partition magistrale : Bourassa (2 INT dont un pick-six), Félix Laroche, Bolduc (pick-six) et Houle lui-même ajoutent des interceptions cruciales, en plus de deux sacks importants d’Olivier Belhumeur.

Les Gooners vivent un cauchemar aérien : Alex Blais compile 163 verges et 2 touchés, mais également 4 interceptions, tandis que Jake Rondeau ajoute trois interceptions de plus. Sydney Blais demeure leur arme la plus dangereuse avec 92 verges et 1 touché, Bossé en ajoute 37, et Raymond un majeur. La défense crée quelques jeux — notamment deux interceptions — mais passe plus de temps à subir les explosions de PCP qu’à les contenir.

Le duel entre Maison de Retraite et les Dirty Birds a été tout sauf tranquille. Dès la première séquence, Félix Turgeon montre ses intentions en trouvant Gabriel Largie sur une bombe de 45 verges pour ouvrir le score. Un début canon pour les Dirty Birds, qui prennent les devants 6-0 après l’extra raté. Maison de Retraite répond immédiatement : Samuel Noël établit son rythme avec deux passes rapides, puis décoche une flèche de 35 verges vers Philippe Bois pour égaler le pointage. Les deux attaques semblent vouloir imposer leur tempo, mais les défensives prennent rapidement leur place.

Le premier grand tournant du match survient lorsque William Roy lit parfaitement un quatrième essai et intercepte Turgeon, stoppant net une bonne séquence des Dirty Birds. Sur le jeu suivant, Samuel Noël improvise une course de 23 verges et traverse toute la défense pour donner l’avance à son équipe. Maison de Retraite mène 12-6, mais Turgeon refuse de laisser les choses filer. Il réplique en multipliant les passes rapides vers Émile Poisson, et finit par rejoindre Largie pour leur deuxième connexion payante du match. Les Dirty Birds reviennent à égalité.

La fin de première demie est un véritable festival de revirements. D’un côté, Lohan Biron intercepte Noël en pleine lecture et redonne du momentum aux Birds. De l’autre, Jérémy Lambert force un autre changement de possession en volant une passe destinée à Frédérick Cassin. L’échange d’interceptions ralentit complètement l’attaque des Dirty Birds, qui échappent plusieurs quatrième essais cruciaux. Maison de Retraite, malgré deux interceptions de Noël en première demie, réussit à stabiliser son attaque avec des séries plus patientes : passes courtes à Binette, gains modestes mais constants de Desruisseaux et Lambert, et un quatrième essai converti avant que Samuel Noël n’ajoute son deuxième touché au sol du match juste avant la pause. Maison de Retraite rentre au vestiaire avec une avance de 18-12.

La deuxième demie ouvre avec une séquence ultra-efficace des Dirty Birds. Turgeon décide d’alimenter Poisson à répétition : 13, puis 18, puis 5 verges… tout y passe. Maison de Retraite recule, recule encore, et Poisson finit logiquement par marquer pour ramener les Dirty Birds à une possession. Mais la réplique de Maison de Retraite est chirurgicale. Noël enchaîne une passe à Desruisseaux, une à Binette, puis trouve Bois sur un tracé parfait pour un touché de 23 verges, son deuxième de la rencontre. Maison de Retraite reprend l’avance et porte le score à 25-18 après le converti.

À partir de là, la défensive prend le contrôle du match. Turgeon tente de forcer des passes rapides dans des fenêtres serrées et se heurte à une couverture disciplinée. Les Dirty Birds multiplient les tentatives en quatrième essai, mais rien n’y fait. Jérémy Lambert devient le cauchemar de Turgeon, le rejoignant pour un sack sur 4e essai, puis pour un deuxième quelques minutes plus tard — celui-là directement dans la zone des buts, provoquant un safety crucial qui éloigne encore plus les Birds au tableau.

Avec deux possessions d’avance, Maison de Retraite gère la fin du match avec calme, même si la dernière série est marquée par quelques passes échappées et un bon jeu défensif d’Alex Gagnon. Les Dirty Birds obtiennent une dernière chance, mais William Roy et Nathan Champagne ferment toutes les fenêtres possibles et la tentative profonde vers Largie tombe au sol. La rencontre se termine sur un dernier arrêt défensif, symbole d’un match où Maison de Retraite a su mieux contrôler les moments importants.

Maison de Retraite l’emporte grâce à une performance résiliente de Samuel Noël, auteur de 197 verges et deux touchés par la passe, auxquels il ajoute deux touchés au sol. Philippe Bois s’illustre avec 62 verges et deux majeurs, alors que Thomas Raymond contribue avec 47 verges et plusieurs jeux importants. Défensivement, William Roy livre un match énorme avec 4 plaqués et une interception, tandis que Jacob Lambert domine la ligne avec deux sacks, dont un pour un safety.

Les Dirty Birds montrent encore une attaque explosive, menée par un Turgeon combatif qui lance pour 155 verges et trois touchés. Largie et Poisson combinent 125 verges et trois majeurs à eux deux, mais les interceptions et les échecs en quatrième essai finissent par coûter trop cher. Frédérick Cassin vole une interception importante, mais la défensive n’arrive jamais à ralentir assez longtemps l’attaque méthodique de Maison de Retraite.

Le match entre les Suisses Aguerris et Flag McQueen n’a offert aucun répit. Dès la première possession, McQueen installe une longue série méthodique, multipliant les petites passes rapides vers Noah Blais, Ouellette et Tanguay. L’attaque avance, mais peine à générer de gros gains. Puis vient le premier gros moment du match : sur un troisième essai, Liam Collard force une passe dans le milieu et Joel Therrien surgit devant la trajectoire pour intercepter… et ramener le ballon jusqu’au bout. Les Suisses prennent les devants 6-0 après un converti manqué, un début parfait pour une défense qui allait dicter le reste de la rencontre.

McQueen tente immédiatement de répondre, et Blais continue d’être la soupape de sécurité de Collard, accumulant les gains rapides. Mais à chaque fois que l’attaque semble prendre son rythme, la défense suisse s’impose. Todd Martineau, en particulier, devient un problème insoluble : il enchaîne un sack pour une perte de 9 verges, puis un autre sur quatrième essai pour renverser la possession. La pression constante empêche McQueen de capitaliser malgré plusieurs premières tentatives.

Les Suisses obtiennent ensuite leur première longue séquence offensive : Therrien distribue à Benoît, Kramer et Landry, convertit deux premiers essais et utilise même ses jambes pour garder la série en vie. Mais McQueen resserre la couverture, contraint un quatrième essai incomplet et garde l’écart à une seule possession. Quelques instants plus tard, Benoît s’offre lui aussi une interception en lisant parfaitement la ligne de passe de Collard, mais les Suisses ne parviennent pas à transformer ce cadeau en points et rentrent au vestiaire avec une avance fragile de 6-0.

La deuxième demie démarre avec beaucoup plus de rythme pour les Suisses. Therrien complète plusieurs passes rapides à Paquette, Kramer, et la progression est facilitée par une pénalité coûteuse de Jubinville-Nadeau. Malgré une belle série, les Suisses échouent encore sur quatrième essai dans la zone rouge, laissant la porte ouverte à McQueen. Cette fois, l’attaque ne manque pas l’occasion : Collard trouve Ouellette, puis Blais, puis Volant sur un tracé intérieur, avant de revenir vers Blais pour un majeur de 7 verges. Le converti est raté, mais McQueen égalise 6-6 et reprend vie.

Le match bascule ensuite dans un chaos rythmé par les revirements. Therrien se fait intercepter sur une lecture trop agressive par Rivard-Pichette, mais McQueen n’en fait rien : Martineau surgit encore pour un sack crucial qui force un dégagement. Les Suisses, malgré quelques passes échappées, reprennent finalement leur souffle avec une série salvatrice. Landry convertit un quatrième essai sur une réception musclée, Benoît ajoute un autre gain important, puis Allan Kramer termine le travail en marquant sur une passe de 6 verges. La conversion de deux points réussie met les Suisses en avant 14-6.

McQueen refuse d’abandonner et Collard orchestre une série crispante où Blais devient inarrêtable. Il capte coup sur coup trois passes, gagne du terrain en plein trafic et marque finalement son deuxième touché du match pour ramener le score à 14-12. Mais le converti de deux points est échoué, et les Suisses respirent encore.

Dans les dernières minutes, le match se transforme en duel défensif pur. Les Suisses tentent d’écouler le temps, mais Therrien commet une deuxième interception et redonne le ballon à McQueen dans un moment critique. La défense suisse doit tenir, et c’est exactement ce qu’elle fait : couverture serrée, plaqués solo gagnés et une dernière passe vers Blais brisée par Therrien pour sceller la victoire. McQueen ne parvient pas à convertir dans les moments clés, et les Suisses s’en sortent par la peau des dents.

Les Suisses Aguerris l’emportent 14-12 dans un match où leur défense a été la grande différence. Deux interceptions (dont un pick-six), quatre sacks de Martineau et plusieurs arrêts en quatrième essai ont étouffé une attaque de Flag McQueen pourtant menée par un Blais encore dominant. Offensivement, Therrien distribue bien le ballon et guide deux séries essentielles, dont celle du touché gagnant d’Allan Kramer avec la conversion de deux points.

Un match serré, physique, rempli de revirements, et arraché par la défense des Suisses Aguerris au moment où ça comptait le plus.

QB: Félix Turgeon (Vs Suisses Aguerris)

14/21 180 PYDS, 4 PTDs, 1 INT, 59 RYDS, 1 TD. 32.5 FPTS

WR1: Emile Poisson (Vs Suisses Aguerris)

9 Recs, 90 Yards, 2 TDs. 30 FPTS

WR2: Michael Petit (Vs Gooners)

6 Recs 60 Yards, 2 TDs, 1 PTD. 28 FPTS

WR3: Noah Blais (Vs Suisses Aguerris) 2ème apparition

8 Recs, 75 Yards, 2 TDs. 27.5 FPTS

WR4: Gabriel Largie (Vs Maison de Retraite)

3 Recs, 64 Yards, 2 TDs. 21.4 FPTS

WR5: Philippe Bois (Vs Dirty Birds)

3 Recs, 62 Yards, 2TDs. 21.2 FPTS

#1 PCP (2-0) vs #4 Maison de Retraite (2-1) (GOTW) - Victoire Maison de Retraite
#5 Flag McQueen (0-2) vs #2 Dirty Birds - Victoire Dirty Birds
#3 Suisses Aguerris (2-1) vs #6 Gooners (0-3) - Victoire Suisses Aguerris
#5 Flag McQueen (0-2) vs #1 PCP (2-0) - Victoire PCP